5 idées reçues sur le cannabis médical

L’utilisation du cannabis pour un usage thérapeutique soulève de nombreuses questions. Et malgré le nombre d’études toujours plus grand, les idées reçues ont la vie dure. Voici les erreurs à ne pas éviter quand on parle de cannabis thérapeutique.

Le cannabis médical n’est rien d’autre que du cannabis « récréatif » utilisé à des fins thérapeutiques. Si l’essentiel de l’actualité avait lieu aux Etats-Unis ces vingt dernières années, l’Europe se met elle aussi au cannabis médical.  Les traitements à base de cannabinoïdes synthétiques ou naturels se répandent peu à peu, mais pas chez nous.

 

Le cannabis médical est la porte ouverte à d’autres drogues

L’utilisation du cannabis (qu’il soit d’ailleurs médicinal ou récréatif) n’a jamais été prouvée comme une porte ouverte à d’autres drogues. Comparé avec d’autres substances, le cannabis porte un risque de dépendance de l’ordre d’un individu sur 10 contre 67,5 pour la nicotine, 22,7% pour l’alcool et 20,9% pour la cocaïne.

Toutefois, la dépendance au THC existe bel et bien. Les médicaments à base de cannabis (huile, capsules, sprays…) contiennent généralement peu de THC et est riche en CBD, évitant le risque de mésusage et de dépendance, en plus d’avoir un dosage précis.

Le cannabis médical, on peut s’en procurer où on veut et quand on veut, une fois qu’on est éligible

Et non, raté ! Dans les pays où le cannabis médical est légal, un patient ayant reçu une prescription auprès d’un médecin peut effectivement recevoir du cannabis médical.  Au Canada, les malades doivent s’inscrire dans un dispensaire précis pour recevoir une quantité définie de cannabis par mois, 150g maximum en l’occurrence. En cas d’impossibilité de se déplacer, la Poste canadienne livre le cannabis directement chez le patient.

Le cannabis thérapeutique guérit le cancer

Bien que le cannabis s’est révélé efficace sur les cellules cancéreuses, aucune étude scientifique n’a validé la guérison d’un cancer par l’usage seul de cannabis ! Une étude du National Cancer Institute conclut que la consommation de cannabis inhibe la croissance des tumeurs en tuant les cellules cancéreuses, en bloquant les vaisseaux dont la tumeur a besoin pour se propager, et stoppe ainsi leur prolifération. Le cannabis serait efficace pour le traitement des cancers du colon, du foie, du sein et plusieurs autres formes de la maladie.

De nombreux témoignages attestent de l’efficacité de l’huile de Rick Simpson. A prendre avec précaution mais à ne pas mettre de côté pour autant.

Avec le cannabis médical légalisé, les adolescents vont consommer plus de cannabis

Encore une fois, il y a une différence entre le cannabis médicinal et le cannabis récréatif. Le fait que le cannabis médicinal soit légal ne poussera pas les adolescents à consommer du cannabis. Bien qu’il y ait des méfaits lors qu’on consomme du cannabis à partir de l’âge de 15 ans, cela ne veut pas dire que le nombre d’adolescents qui consomment du cannabis va s’accroître. On remarque même l’inverse dans les Etats ou pays qui ont franchi le pas.

Le cannabis thérapeutique peut provoquer des effets secondaires

Le cannabis utilisé à des fins thérapeutiques n’est pas un médicament miracle. Ses effets vont dépendre à la fois de l’individu, du dosage, de la pathologie… En revanche, ses effets secondaires sont connus : yeux rouges, bouche sèche, euphorie, endormissement… Les mêmes qu’un usager récréatif, sans les risques liés à certains médicaments opiacés (addiction et overdose par exemple).

Même si de nombreuses études sont en cours pour démontrer tous les bienfaits du cannabis, le cannabis médical possède d’ores et déjà des vertus thérapeutiques importantes. Son utilisation étant interdite par la loi française, elle doit se faire en accord avec un médecin qui peut tout à fait prescrire du cannabis médical.

Mehdi Bautier

 

Deux Corées : des jeux pour raviver la flamme.

49,7%. C’est le pourcentage de billets vendus en Corée du Sud et à l’étranger soit 586 300 sur 1,18 million pour ces JO d’hiver, selon les organisateurs. Le porte-parole du comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, Lee Jie-Hye reste confiant. Il stipule que la moitié des billets sont généralement vendus deux mois avant le début de la compétition et l’autre moitié durant les JO. Un optimisme à préserver.

Légende et crédits : La Corée du Nord et du Sud défilent ensemble lors des Jeux Olympiques de Sydney en 2000 (© AFP)

La Corée du Sud se prépare pour les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang. Une question majeure se pose toutefois, à savoir la menace qui provient de la Corée du Nord. Le sport prône le respect, la tolérance et la paix entre les peuples, des mesures doivent être de rigueur pour limiter les tensions qui subsistent entre les deux Corées.

The Korean Armistice Agreement, plus communément appelé l’armistice de Panmunjoem a été signé entre la Corée du Nord, la Chine et l’Organisation des Nation Unies (ONU) le 27 juillet 1953 dans le village du même nom, dans le cadre de la fin de la guerre de Corée. Ce traité met fin à trois années de tueries sur la péninsule coréenne. Mais la Corée du Sud n’a jamais signé le traité, ce qui signifie que les deux pays sont actuellement toujours en guerre. Ainsi, les tensions politiques demeurent vives entre la République Démocratique de Corée (Nord) et la République de Corée (Sud) car à l’heure actuelle, aucun traité de paix n’a été ratifié entre Séoul et Pyongyang depuis la proclamation de l’armistice.

Néanmoins, pour certains habitants de la Corée du Sud, les Jeux olympiques sont une opportunité pour resserrer les liens avec leurs homologues du Nord malgré les obstacles qui subsistent entre les deux Corées. La menace nord-coréenne continue de s’étendre ces dernières semaines, d’autant plus que les compétitions de Pyeongchang se situent à moins de 80 kilomètres de la frontière avec la Corée du Nord. Les tensions sont palpables même si les experts restent confiants quant à la sécurité des jeux.

Trêve olympique

La Trêve Olympique est une tradition qui fut établie dans la Grèce antique au IXe siècle avant J.-C. Cette tradition a été renouvelée par le Comité International Olympique (CIO). L’objectif est de préserver les intérêts des sports et des athlètes. Le 13 novembre 2017, les Etats-Unis et la Corée du Nord ont décidé d’adopter cette trêve olympique par consensus à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York. Cette résolution s’intitule « Édification d’un monde pacifique et meilleur grâce au sport et à l’idéal olympique ». La République de Corée a également adopté cette trêve, ainsi que le Japon et la France. Selon Eric Monnin, docteur en sociologie et maître de conférence à l’Université de Franche-Comté, l’un des grands spécialistes français des JO, ces jeux sont une véritable opportunité pour le peuple coréen. « Tout le monde a intérêt à jouer le jeu, car les JO sont un mouvement particulier dans la géopolitique du sport où c’est un grand moment pour tous » affirme t-il.

Miroslav Lajčak, président de l’assemblée générale des Nations Unies a déclaré, à la suite de ce consensus « Les JO et les Nations Unies aspirent à un même idéal, un idéal selon lequel quoi qu’il arrive dans les capitales mondiales, tout le monde aura un lieu pour dialoguer et échanger ». Malgré le souci du nucléaire qui met en exergue la dangerosité de la Corée de Kim Jong-Un, les JO de Pyeongchang vont leur permettre de se rapprocher de la Corée du Sud. Pour Benoît Combaud, professeur de géopolitique, ces jeux sont une opportunité pour les relations internationales de dialoguer sur la péninsule coréenne. « Mais encore faudrait-il qu’on règle le problème du nucléaire de la Corée du Nord » remarque t-il, suite au nouvel essai de missile balistique réalisé par Pyongyang le 29 novembre dernier. «Evidemment qu’il faut se méfier, c’est très dangereux. Même si pour le moment aucun missile ne peut atteindre le territoire américain, on suppose qu’un jour les nord-coréens vont maîtriser la technologie. Il ne faut pas prendre ça à la rigolade et rester vigilent» relate le spécialiste en géopolitique.

« Le sport, c’est une vitrine d’Etat »

Même si les deux Corées sont techniquement toujours en guerre, il peut y avoir une entente provisoire entre les athlètes comme ce fut le cas en 2000 lors des Jeux Olympiques de Sydney. « J’ai eu la chance de me rendre aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000 et les athlètes des deux Corées défilaient ensemble » raconte Eric Monnin. « Je ne suis pas convaincu du fait que les JO de Pyeongchang vont mettre à mal les relations internationales. Et puis, il y a toujours eu des tensions entre les deux Corées, il y en a en permanence. » Jouer le jeu pendant les jeux, un mot d’ordre essentiel pour maintenir la paix entre les deux Corées. « Le sport, c’est une vitrine d’Etat. On se sert du sport à des fins pacifiques, pour se jauger » explique le spécialiste des JO. Un mouvement particulier dans la géopolitique du sport ou ces évènements représente un grand moment pour tous, un mouvement qui se veut apolitique.

Le sociologue affirme que le mouvement de panique autour de la Corée du Nord et des missiles balistiques c’est du pessimisme et du catastrophisme inutile. Selon lui, l’ère du digital et les réseaux sociaux exacerbent aujourd’hui les tensions entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. « Prenez par exemple un tweet de Donald Trump. Aujourd’hui, tout va vite et tout le monde va être au courant de l’information en l’espace de quelques secondes. Il y en a toujours eu des tensions monstres » explique Eric Monnin. S’imposer pour limiter les violences, le poids de l’armée, le poids des armes c’est une chose. Mais remporter des médailles est une force d’autant plus honorable. Récolter plus de médailles possibles et montrer sa force. « C’est de ça dont il est question dans la sociologie du sport » analyse le spécialiste. « Vous avez vu ? Moi je suis champion. Si vous venez m’attaquer alors que je suis champion, ça veut dire que vous avez perdu d’avance car sur le plan sportif, je suis avant vous. » Les Jeux olympiques met en exergue une manifestation sportive qui souligne une harmonie entre les peuples qui ne servent en aucun cas à se marginaliser sur le plan international. Certains y verront que la question de l’argent mais le JO c’est avant tout de l’humanisme et une certaine tolérance. Aller contre ça, c’est « s’attirer les foudres de guerre ».

Mehdi Bautier

 

 

Sami Bouattour : la réussite d’un travailleur acharné

Il fait partie de ces personnalités pour qui le travail est un maître-mot. Fils de restaurateur, il passe 25 ans dans le milieu avant de se lancer dans la boulangerie. En seulement six ans, le voilà récompensé du Prix de la meilleure baguette de tradition française, avant de rejoindre son vieil ami Jean-Yves Callies au Québec. Retour sur un parcours peu commun.

“Quand on aime et qu’on a la niaque, on en fait naturellement plus que les autres”. Voilà le leitmotiv de Sami Bouattour, meilleur baguette de Paris 2017. Un boulanger au parcours qui n’a pas fini d’étonner. Pour preuve, à peine récompensé, l’artisan n’a pas hésité à vendre sa boutique pour vivre une nouvelle aventure professionnelle. « Je pars du principe qu’il n’y a rien d’acquis, il faut travailler, on en apprend tous les jours ». 

Né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) dans une famille issue du milieu de la restauration, cet homme de 50 ans était jusqu’en 2010 directeur du restaurant Chez Clément, Porte Maillot (Paris 17e). Suite à un changement de direction, il se retrouve au chômage après 25 ans de carrière dans la restauration.

C’est son épouse Olfa qui a eu l’idée de se lancer dans la boulangerie, une de ses passions. “Ses parents n’ont jamais voulu qu’elle se lance dans la boulangerie, ils préféraient un parcours plus académique. Le chômage, cela m’a permis réfléchir. On s’est dit: pourquoi ne pas se lancer ? (rires)”

Pari gagné

Sami Bouattour se lance dans une formation intensive de six mois à l’école Banette. A l’issue de cet apprentissage, il ouvre une première affaire à Saint-Leu-La-Forêt (Val-d’Oise). “C’était un petit commerce, vraiment sympa, avec une bonne clientèle. Au bout de trois ans et demi, on a doublé le chiffre d’affaires et on a tout revendu, avant de s’installer dans le 13ème arrondissement, à la Boulangerie Brun”. Mais Sami Bouattour ne s’arrête pas à la formation Banette. Il prend conseil auprès de son ancien formateur Gaëtan Paris, meilleur ouvrier boulanger de France en 1997, ainsi que Stéphane Glacier, meilleur ouvrier pâtissier en 2000.

Sami Bouattour se présente au concours du meilleur boulanger, organisé par la ville de Paris. Le principe est simple : chaque candidat doit apporter deux traditions avec des normes spécifiques. “Il faut que les baguettes pèsent entre 250 et 300 grammes et qu’elles aient au minimum deux coups de lames pour qu’elles soient alvéolées” précise Sami. Le goût compte autant que l’esthétique. Il emporte le premier prix, devient le meilleur artisan boulanger de Paris et obtient par la même occasion le privilège de servir le Président Macron. Sami Bouattour se réjouit de ce prix et le doit à sa passion pour l’excellence. “ll n’y a pas de secrets, je le dis souvent à mes enfants, il faut travailler et bûcher pour réussir” explique Sami. “Rien n’est acquis dans la vie, on en apprend tous les jours. La base est évidemment de s’intéresser et se plaire dans ce qu’on fait”.

Collaboration franco-française au Québec

Une belle histoire qui traverse l’Atlantique pour parvenir jusqu’aux oreilles de son ami Jean-Yves Callies, propriétaire de la Boulangerie de Froment et de Sève, l’une des trois plus importantes de Montréal. “Je connais Sami depuis vingt ans. Quand j’étais le directeur général des restaurants Chez Clément, c’était mon meilleur manager, on a gardé contact et j’ai beaucoup d’admiration pour lui”.

Fier de la victoire de son ami il raconte : “Sami a un savoir-faire, c’est indéniable. Quand un boulanger décroche le prix de la meilleur baguette de Paris, son chiffre d’affaires augmente de 30 à 40%, minimum. C’est quelqu’un qui va au fond des choses, c’est dans sa mentalité et c’est pour ça qu’il a gagné.”

Le boulanger rend son établissement et s’envoler pour Montréal avec son épouse en septembre 2017 pour donner un coup de main à Jean-Yves. En l’espace d’un mois, Sami et sa femme lui donnent un coup de main dans sa boulangerie. Ils conçoivent une nouvelle baguette qu’ils appellent la baguette signature. Un succès dans la métropole québécoise. “La baguette est croustillante et a une croûte épaisse et alvéolée. Elle est différente car le goût des Québécois en matière de pain n’est pas la même que celle des Français, ils sont très habitués à une mie plus molle”. Jean-Yves n’est pas inquiet pour son collaborateur : “Son prix lui a été décerné, il est lié à sa personne pas à sa boulangerie. Sa stratégie est très bonne, il a bien fait de vendre la boulangerie de Tolbiac”.  

De retour à Paris, il envisage déjà l’ouverture d’un nouveau commerce, rue de la Jonquière dans le 17ème arrondissement. Pour lui, ouvrir une bonne boulangerie à l’ancienne c’est attirer de la clientèle, même de loin. L’artisan a encore du pain sur la planche.

Snoop Dogg : Portrait d’un artiste mythique et incontournable

Calvin Cordozar Broadus, dit Snoop Dogg est l’un des plus grands artistes de notre époque. Né le 20 octobre 1971 à Long Beach (Californie), il doit son surnom à sa mère qui l’appesa ressemblance avec le petit chien Snoopy, du dessin animé Peanuts, que l’artiste adorait regarder quand il est enfant.

Rappeur de la Côte Ouest américaine révélé par Dr. Dre, Snoop Dogg est aujourd’hui un des artistes les plus incontournables de la scène Hip-Hop qui compte vingt-cinq ans de carrière derrière lui. Son premier album Doggystyle sorti en 1993 et produit par Dr Dre s’est hissé directement au premier rang des charts hip-hop.

« Je pense que Dr Dre a donné à Snoop Dogg, un son qui résonnerait dans l’esprit des friands de hip-hop, depuis des génération. Cela a fait de Snoop Dogg, une icône » avait déclaré B-Real, le rappeur de Cypress Hill.

Snoop Dogg et 2pac Shakur

Lors de la soirée du lancement du film Poetic Justice en 1993, les deux rappeurs se rencontrent et deviennent ami suite à un battle de rap. Snoop Dogg a confié qu’ils s’étaient « provoqués de manière agressive » et que pour briser la glace « ils sont sortis fumer un blunt ensemble. » C’est avec lui que Snoop Dogg a fumé le premier joint de sa vie. Ils sont devenus amis et collaborateur, ils font tout deux partis du label de Dr Dre.

Mais le jeune 2pac Shakur, cible d’une fusillade à Las Vegas meurt d’un arrêt cardiaque en septembre 1996.

Le 7 avril dernier, afin de lui rendre hommage, Snoop Dogg a donné sa place à 2pac sur le célèbre mur du Rock & Roll Hall and Fame à New York. Il fait un discours dans lequel il le décrit comme « le plus grand rappeur de tous les temps ».

Snoop Dogg revient ensuite en 1998 et il devient une des plus grandes figures du hip-hop. Il sort des albums qui connaissent un succès phénoménal avec des titres incontournables tels que Drop It Like Its Hot (avec Pharell Villiams), Vato ou encore Signs (avec Justin Timberlake). En parallèle, il devient aussi un acteur de cinéma où il apparaît dans des films tels que Soul Plane ou encore Starsky & Hutch.

Snoop Dogg devient « Snoop Lion »

 Lors de son dernier voyage en Jamaïque, Snoop Dogg a eu une révélation spirituelle. Après cela, il décide de troquer le « Dogg » pour « Lion ». Un prêtre rastafari lui a donné le surnom de Snoop Lion lors de son arrivée en Jamaïque. Cela vient du Lion sur le drapeau éthiopien, un symbole très important pour les rastafaris. Son album Reincarned en 2013, est un album est un changement catégorique de style, 100% reggae avec des influences électroniques. Il a collaboré avec Diplo et Major Lazer.

L’encyclopédie du cannabis : « Merry Jane »

 Snoop Dogg est également connu pour être l’un des artistes qui consomme régulièrement du cannabis. Il ne s’en cache pas, il y trouve au contraire beaucoup d’intérêt. De plus, il s’investi dans le marché du cannabis aux Etats-Unis

En Octobre 2015, il lance ainsi donc sa plateforme dédiée à l’information sur le cannabis : MerryJane.com 

Un mois plus tard, Snoop dogg dévoile « Leafs by Snoop » sa première marque de cannabis qu’il a annoncé en novembre 2015 à Denver (Colorado). LBS propose plusieurs produits dont du chcolat, du beurre de cacahuètes, des bonbons infusées à l’huile de cannabis. 

Son nouvel album « Neva Left » vient de sortir 

Snoop Dogg vient de sortir son nouvel album « Neva Left », un album qui retrace tout son parcours en tant que grand artiste de hip-hop. Il souhaite également revenir aux racines, son époque « Doggystyle » c’est pour cela que sa pochette d’album est une photo de lui en 1992, devant le panneau de la Route 187 en Californie.

Le chanteur a déclaré à propos de cet album « Ce que voulait faire pour ce nouvel opus, c’était d’envolepper toutes les phases du Snoop Dogg dont vous avez entendu parler depuis vingt-cinq ans. J’ai voulu sortir une musique qui représente la génération du hip hop d’ou je viens, informer les gens que je suis encore présent et que je continue à faire ce que je fais ».

 

La production de ce nouvel album inclut des titres avec Rick Ross ou encore Kaytranada. Un album qui fait une belle restrospective et qui montre qu’il est défintivement le parrain du hip-hop du West Coast américain.

 

Auto école en ligne : Tout est permis?

Permigo, En Voiture Simone, Ornikar, PermisPasCher.fr… Depuis 2014, les start-up proposant de passer le permis de conduire à tarifs préférentiels pullulent sur internet. Romain Durand est directeur général de la start-up Le PermisLibre, qu’il a fondé il y a deux ans. Son objectif est de simplifier au maximum la formation ainsi que de donner plus d’autonomie au client. Une mesure toutefois contestée par les auto-écoles traditionnelles.

Passer le permis de conduire pour trois fois rien, c’est l’objectif des auto-écoles en ligne. Grâce au développement du numérique, les offres se multiplient, ce qui inquiète les auto-écoles classiques. Romain Durand, a créé sa start-up Le PermisLibre en février 2015. Il s’agit d’une plateforme internet de mise en relation entre les clients et les intervenants. « J’ai eu cette idée lors d’une discussion entre amis où j’ai constaté que pour eux, passer le permis s’avérait complexe et onéreux », explique t-il, « le but est de simplifier la formation du permis de conduire en s’adaptant aux envies et aux disponibilités des candidats, en partenariat avec des moniteurs indépendants et des auto-entrepreneurs ». Dans une auto-école classique, il faut compter entre 1200 et 1500 euros pour une formation traditionnelle incluant le code de la route et vingt heures de conduite. Ces nouvelles start-up proposent des tarifs préférentiels qui permettent ainsi d’économiser jusqu’à 500 euros.

Loi Macron : l’auto-école numérisée

La Loi Macron sur le code de la route et l’accès au permis de conduire permettent aux auto-écoles en ligne de proposer leurs services. Entrée en vigueur en août 2015, elle autorise la dématérialisation du permis et privatise le code. La loi autorise également de passer l’examen théorique et pratique en candidat libre, à condition d’être inscrit depuis deux mois à la préfecture. Cette loi a facilité des méthodes qui sont plus axées sur le numérique, c’est pourquoi on parle d’une ubérisation de l’auto-école. Bruno Teboul, auteur du livre Ubérisation : Economie déchirée affirme que ce terme « est un néologisme qui est utilisé pour décrire comment une start-up, à travers une plateforme sur le web, permet de mettre en relation les entreprises et les clients ». Grâce à l’essor du numérique et comme les entreprises Uber ou Airbnb, l’auto-école en ligne propose des plateformes d’échanges sur la toile et sur des applications mobiles.

Prix cassés et flexibilité

Pour Romain Durand, la différence entre une auto-école traditionnelle et la sienne réside dans le fonctionnement. « L’auto-école propose de tout faire en ligne, sans avoir le besoin de se déplacer, c’est aussi simple que cela ». Le Permis Libre permet aux candidats de recevoir directement leurs leçons chez eux et peuvent s’entraîner directement 24h/24 sur leurs ordinateurs et appareils mobiles. « Il faut noter qu’on propose des séances plus flexibles qu’une auto-école classique : les rendez-vous peuvent se prendre du lundi au dimanche, de 6h à 22h. Nous sommes plus proches des clients dans la mesure où ils bénéficient d’une assistance personnalisée » insiste-t-il.

Pour le code par exemple, ils peuvent y consulter leur parcours. « Les tests durent en général vingt minutes, le candidat s’entraîne et reçoit ses résultats en temps réel. On va lui indiquer directement via une correction et un chat interactif quelles sont ses erreurs et il va disposer d’un suivi informatique », assure Romain. Le candidat peut tout gérer : le choix du moniteur, les horaires de conduite adaptés à son emploi du temps. « La personnalisation est à 100% », explique t-il, « on laisse aux candidats la liberté de progresser à leur rythme ». 

« Le permis ce n’est pas une paire de godasse »

Mardi 18 avril, les auto-écoles classiques manifestent dans plusieurs villes françaises. Les deux principaux syndicats des auto-écoles, le Conseil National des professions automobiles (CNPA) et l’Union Nationale Intersyndicale des enseignements de la conduite (UNIDEC) dénoncent la dématérialisation du permis de conduire. Les papiers administratifs seraient ainsi supprimés au profit d’internet. Les syndicats sont contre une ubérisation de l’auto-école qui selon eux, «menace la qualité de la formation ou de la sécurité routière». Romain a déclaré à ce sujet : « Ils ne sont pas adaptés au monde d’aujourd’hui. Avec le numérique, on ne cesse d’évoluer. Nous faisons juste notre travail, être à la demande des clients. » Les start-up développent une nouvelle façon de passer son permis. Il s’agit d’un moyen abordable d’accéder à l’apprentissage. C’est plus facile et cela ne nécessite plus le besoin de se déplacer. « Aujourd’hui, si vous voulez acheter quelque chose, vous n’avez plus besoin de vous déplacer », relate-il, « vous pouvez trouver ce qu’il vous faut sur Google. C’est ce qu’on fait, on applique l’offre à la demande. »

Le secrétaire général de l’UNIDEC, Jean-Pierre Lemonnier, a déclaré « Le permis de conduire n’est pas un produit de basse consommation comme on en trouve sur internet, ce n’est pas une paire de godasse ». Les syndicats expriment un ras-le-bol général et conteste la fiabilité de ces auto-écoles. Cet agacement est alimenté par la peur de ces derniers d’une possible propagation des futurs candidats vers ces nouvelles auto-écoles low-cost.Les moniteurs n’ont pas suivi le même parcours qu’un moniteur d’auto-école traditionnelle. Le problème avec l’ubérisation des offres d’auto-école en ligne, c’est qu’elle crée des richesses en ramenant de nouveaux marchés et affectent l’économie des anciennes entreprises. Les salariés d’une start-up sont souvent des entrepreneurs qui travaillent à leur compte et qui ne disposent pas d’un contrat de travail.

Une concurrence mise à rude épreuve, des centaines de véhicules ont défilés dans Paris, Toulouse, Lyon ou encore Marseille. Jeudi 20 avril, le Ministère de l’Intérieur a accueilli les patrons des auto-écoles afin qu’ils soient entendus devant le gouvernement. Affaire à suivre…

 

Le Grand Débat : Sécurité et protection des Français.

Mardi soir, les candidats à l’élection présidentielle se sont affrontés autour de la question de la sécurité et du terrorisme. Les tensions sont au rendez- vous.

En effet, les candidats ont du s’exprimer au sujet du terrorisme et la question de la sécurité en France. Mais pourquoi évoquer ces thèmes ? Il est important que le futur président devra prendre des mesures nécessaires pour lutter contre le terrorisme. Les derniers évènements, notamment celui de Londres le 22 mars dernier. Cela inquiète les Français, il y a un besoin d’être rassuré sur le sujet.

Marine le Pen évoque sa réplique choc : « L’université des Djihadistes » Benoît Hamon, persuadé qu’elle se sert du terrorisme pour nourrir sa campagne, n’hésite pas à lui faire savoir.

«Vivement attaquée durant ce débat, Nathalie Arthaud s’en prend également à elle et au candidat des Républicains. « Pas d’amalgames entre le terrorisme, les migrants et les musulmans, ce que vous faites constamment Mme Le Pen et Mr Fillon » «Cette société elle est malade, pourrie de l’intérieur »

La candidate du Front National souhaite maîtriser les frontières, qu’elle dit glissées par le flux de migrants. Elle s’attaque à François Fillon, en lui disant qu’il ne s’agit pas d’un visionnaire. Elle évoque le « Fondamentalisme islamiste » et n’a décidément que ce mot en bouche. Fillon fait comme si il ne l’avait pas vu, il refuse de lui répondre et lève les yeux au ciel.

Il s’oppose ensuite à Marine le Pen en disant « qu’il y a aujourd’hui le même nombre de militaires qu’en 2012 ». Elle rétorque « mais Mr Fillon, vous avez supprimé 54.000 militaires ». Et il s’avère que Fillon n’a pas raison, selon Le Monde, il y a aujourd’hui 215 000 militaires contre 230.000 en 2012.

Philippe Poutou a hier critiqué les rapports entre le Qatar, l’Arabie Saoudite et la diplomatie française. François Asselineau est d’accord avec lui. Et il n’hésite pas à se moquer d’Emmanuel Macron.

« Vous êtes d’accord avec tout le monde » affirme t-il. Il prend des idées de droite des idées de droite, sur le sujet il dit vouloir « continuer l’engagement français dans l’intervention Syrie / Irak ». Marine le Pen éclate de rire.

Nicolas Dupont-Aignan, lui, propose de l’argent pour améliorer l’efficacité et la sécurité : Instauration des frontières, augmentation du budget militaire à hauteur de 10 milliards d’euros tandis que Benoît Hamon souhaite « améliorer la coordination du renseignement, renforcer les moyens du PIB »

Jean-Luc Mélenchon, c’est celui qui prend le plus distance avec ce qui est dit. « Il faut sortir de l’état d’urgence permanent, car c’est une erreur. » C’est faux, Mr Mélenchon, l’état d’urgence n’est pas permanent. Il est en vigueur depuis novembre 2015 et a été prolongé plusieurs fois, et ce jusqu’au 15 juillet.

Enfin, Phillippe Poutou était décidément en grande forme. Sur les questions de securité, il critique vivement Marine le Pen, protégée par « le système »

Jouant sur la dérision, le candidat du Nouveau Parti Anti-Capitaliste insiste sur le fait que Marine le Pen ne s’était pas présentée devant les juges suites aux affaires de corruption qui gangrène son parti. Il insiste également sur le fait qu’elle « a piqué dans les caisses publiques »

Un débat très dense et sous tension, qui a permis aux « petits candidats » de s’exprimer, malgré des attaques qui jaillissaient pendant plus de quatre heures. Emmanuel Macron dit « qu’il faut faire des choix ». Même si certains candidats étaient plutôt d’accord les uns avec les autres, Nathalie Arthaud montre une différence importante sur sa vision du terrorisme avec Mr Fillon et celle de Marine le Pen, qui selon elle, « creusent un fossé dans la population ».

«Une expérience douloureuse » : Témoignage d’un jeune ex-policier

 Le 2 février dernier, Théo, un jeune homme de 22 ans, a été victime d’un viol présumé à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Le tribunal de Bobigny a ouvert une enquête pour « violences volontaires en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique ». Quatre policiers ont été mis en examen. Cette affaire a engendré des manifestations dont de très violentes à Bobigny mais aussi à Argenteuil, dans le Val-d’Oise. Aurèle, 26 ans, est agent à la RATP depuis 1 an et demi. Il a travaillé dans la police pendant deux ans, de 2011 à 2013. Déçu par ce métier, il raconte son expérience au sein des forces de l’ordre.

Comment s’est passée ton expérience dans la police ?

J’ai effectué diverses missions, à savoir : un peu d’accueil, des tâches administratives. J’étais également dans les bureaux au commissariat mais j’ai surtout fait de la brigade, c’est-à-dire sur le terrain pour faire des patrouilles et des missions de police secours. Certaines nuits, je faisais des missions en intérieur, dites de standard. Le standard, c’est la réception des appels de personnes en urgence, ce sont eux qui envoient des équipes sur les lieux etc.

C’est assez polyvalent comme travail, tu arrivais à gérer le stress ? Et la peur ?

Oui, bien sûr, j’avais peur. Dès le jour de ma toute première mission, j’ai quand même sorti mon arme. On rentrait dans le parking d’un centre commercial. Et dans ce parking, les lumières avaient été brisées par des individus. Et donc pour notre sécurité, on a sorti une lampe et notre arme au cas où on se faisait prendre par surprise. Pour un premier jour, j’ai trouvé ça dingue. C’est un métier qui demande beaucoup d’adrénaline.

Tu n’es resté que deux ans, pourquoi as-tu quitté ce métier ?

Cela s’est fait sur plusieurs mois. J’ai vécu petit à petit une dépression, je ne supportais plus mes activités au sein de la police. Je ne supportais plus l’ambiance dans l’enceinte du commissariat. J’entendais souvent des insultes et des propos racistes, j’étais victime de brimades, de plusieurs faits qui m’ont amené à ne plus accepter d’exercer ce métier.

Tu as un fait en particulier à relater ?

Oui, un fait qui m’a marqué. Au sein de la police, on s’occupe de dépôts de plaintes et de mains courantes. Elles ne sont pas suivies par le procureur mais cela reste dans les fichiers de la police. Un jour, j’écrivais des mains courantes et certains agents du commissariat se retrouvaient comme ça et ils s’amusaient à lire les mains courantes dont je m’occupais et s’en moquaient, impunément, grossièrement. Je trouvais ça scandaleux.

Il y a dix jours, Théo, un jeune homme de 22 ans, a été grièvement blessé par quatre policiers à Aulnay-sous-Bois. Les policiers ont été mis en examen et le médecin lui a diagnostiqué une plaie rectale d’environ 10 cm. Que penses-tu de l’affaire Théo ?

L’affaire Théo, c’est une affaire qui ne m’étonne pas. Bien sûr qu’il ne faut pas oublier que le métier de policier ce n’est pas évident. Quand j’étais dans la police, c’était très dur d’être constamment victime de violences. Il est vrai que c’est un quotidien assez pénible. Cependant, ce n’est pas une excuse pour un policier de répliquer par des actes de violences, de maltraitances parfois malheureusement gratuites et je le sais, car je l’ai vécu. J’ai vu des collègues qui étaient parfois très limites avec d’autres personnes. Ces personnes avaient fait des fautes mais qui ne méritaient pas pour autant un jugement ou des violences, parfois même très puériles de la part de policiers. C’est pour ça que cela ne m’étonne pas mais que dans le cas de l’affaire Théo, c’est allé beaucoup trop loin.

Selon toi, quelles seraient les solutions à mettre en place pour redonner une confiance entre les civils et la police ?

Il faudrait revoir les méthodes d’approche envers les personnes quelles qu’elles soient : Victimes ou agresseurs, peu importe. Il faudrait revoir tout l’ensemble du système puisque visiblement cela ne fonctionne pas. Les policiers ont des préjugés, ils vont contrôler des gens au faciès par exemple mais la population a elle aussi des préjugés vis-à-vis de la police. Il faudrait un recadrage complet de la façon de faire au sein des missions, il s’agit de bien surveiller ses gestes et ses paroles. Un exemple tout bête, le tutoiement, c’est un problème. On devrait imposer le vouvoiement obligatoire tout simplement car le vouvoiement car cela laisse une distance entre les personnes, c’est une forme de respect vis à vis d’un individu afin de mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. Quand j’étais dans la brigade, notre chef nous imposait le vouvoiement, c’était obligatoire et c’était même une sorte de coutume. Mais quand on descendait pour surveiller certains quartiers, dans des cités mêlées à des trafics de drogues, les petits jeunes issus de la banlieue nous tutoyaient. Donc on le faisait aussi et c’est vraiment dommage car dans ces moments-là ce lien de respect est instantanément rompu. Puis les jeunes étaient irrespectueux et parfois même le fait de les tutoyer ça les rendait plus agressifs.

Quelle leçon en tires-tu finalement de ton expérience de policier ?

Mon expérience au sein de la police a tout de même été très bénéfique. Elle m’a permis de grandir, d’avoir une vision différente des choses. Je n’avais pas vraiment le choix, j’étais jeune, j’avais besoin mûrir et j’en ai tiré des choses positives malgré l’ambiance qui il y avait au commissariat. Les méthodes m’ont globalement déplu. Mon expérience de policier m’a fait connaître des moments difficiles et j’ai vécu des journées douloureuses. Je me suis rendu compte de la difficulté du métier, seulement ce n’est pas pour autant que certaines limites doivent être franchies.

L’apparence physique : Pourquoi les Français accordent-ils plus d’importance à leur image ?

Selon une étude de l’INSEE parue en 2017 sur des chiffres de 2015, les ménages Français ont consacré 7,3% de leur budget pour leur apparence physique (coiffeur, produits de beauté, rasoirs…) C’est 5,9% de plus qu’en 1960. Le développement de la société de consommation et l’apparition des nouvelles technologies favorisent ces dépenses des soins et effets personnels.

« L’apparence physique est le vêtement de la personnalité » affirme le peintre Stéphane Gallienni. Les Français dépensent de plus en plus dans les soins de beauté, dans les effets personnels à l’inverse de l’achat de vêtements qui a diminué d’un tiers depuis les années 1960. Il représente aujourd’hui 32% du budget contre 9% il y a 55 ans. Mais quels sont les facteurs qui expliquent une telle augmentation selon l’INSEE ?

Vers une mondialisation de « l’image » physique

 Le développement de la société de consommation s’est accru et la progression de la publicité et des médias a suscité un intérêt considérable. Les Français ont modifié leur comportement d’achat notamment au profit des nouvelles innovations techniques comme les smartphones, les tondeuses pour barbe ou encore les rasoirs électriques.

Les mentalités changent, les sociétés de production se développent à une vitesse considérable. Le désir de ressembler à une personnalité célèbre jugée « parfaite », incite la population à prendre plus soin d’elle.

Dans une société qui se soucie de plus en plus de son image, dans la vie professionnelle comme personnelle, avoir une bonne image est un sentiment pour bien être pour soi et pour les autres. Dans une époque où internet et les réseaux sociaux sont maîtres, les discriminations à l’embauche, la manière de montrer son image pousse à la consommation de produits pour leur apparence physique ou l’achat d’effets personnels.

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(source : google images)

Les Français favorisent les produits de beauté réalisés par soi-même

Ces dépenses représentent désormais 32% de leur budget « apparence physique » soit en moyenne 965 euros par ménage en 2015. C’est environ quatre fois plus qu’en 1960, et cela est du à la crise économique de 2008, le « fait maison » coûtant moins cher que d’aller chez un professionnel. Cela s’explique également par l’apparition d’internet de méthodes trouvées, comme par exemple les « tutoriels » YouTube, qui montrent comment effectuer soi-même son maquillage. Une société qui juge vraiment sur l’apparence, en France comme dans tous les pays européens.

 

 

Rétrospective d’une nuit parisienne

03h30. A l’heure où certains sont endormis, d’autres en boîte de nuit, toi, tu songes à retrouver ton lit. Alors que l’alcool t’enivre si joyeusement, tu cherches un moyen de rentrer sereinement. Tu rentres à pied, tu prends un noctilien, un taxi ? La solution ne semble pas être si évidente, cette nuit. Tu tiens à peine debout, tu regrettes déjà le shot d’absinthe que tu viens de t’enfiler avant de quitter tes chers amis déjantés. Tu quittes le bar où tu ne pensais pas rester aussi tard. Dans l’angle d’une rue, tu aperçois un kebab. Tu as faim, mais tu te dis que ce n’est pas raisonnable. Bon allez, la bière ça ouvre l’appétit, c’est demain qu’on pensera aux économies. Après avoir englouti le sandwich, tu te motives à commander un Heetch.

Le conducteur arrive, tu es sur le qui-vive. Tu es en détresse. Va t-il remarquer ton ivresse? Tant pis, tu cherches à rentrer en vie. Le chauffeur est là, et il a l’air sympa. Tu lui dis bonsoir et tu cherches à rejoindre le Boulevard Richard-Lenoir. Durant le trajet, il se montre avenant et souriant et tu trouves ça rassurant. Il t’explique que son métier n’est pas facile, qu’il est fatigué mais que sans ça il ne peut pas payer son loyer. Tu te sens coupable car tu fais des dépenses considérables. Arrivé à destination, tu règles l’addition et tu as appris une sacrée leçon.
Sur la route tu croises des gens malfaisants. Ils te demandent si tu as un briquet et cherchent à te désorienter. Tu avances sans vouloir leur parler car tu ne souhaites pas être provoqué. Ils sont plusieurs, toi tu es seul, raison de plus d’avoir peur. Tu inventes un bobard, ils y croient ces tocards. Ils s’en vont et tu rentres à la maison. Arrivé dans ton appartement, tu t’endors instantanément. Ce sommeil, tu vas le savourer jusqu’à ce que la gueule de bois s’empare de toi jusqu’au déjeuner.